MAROC : POINT DE DEPART

 


        là où l’humanité a commencé, claire comme l’eau 💧🌍

     Il y a 300 000 ans, dans les collines de Jebel Irhoud, au Maroc, vivait un être humain dont le monde entier parle encore aujourd’hui : l’Homme d’Irhoud.
Les scientifiques l’ont étudié, daté, comparé, et en sont arrivés à une conclusion bouleversante : il s’agit de l’un des plus anciens Homo sapiens connus. Autrement dit : l’un de nos tout premiers ancêtres.

     Mais au-delà des os et des chiffres, il y a une vérité plus profonde, que la science confirme et que la poésie éclaire : l’Homme d’Irhoud n’avait ni couleur, ni odeur, ni goût.
Il était comme l’eau à la source, claire et universelle, contenant en lui toutes les potentialités de l’humanité.

Quand l’eau s’est dispersée

À partir d’Irhoud, les hommes se sont dispersés dans toutes les directions :

  • Vers l’Est, ils ont pris la teinte dorée des soleils levant.

  • Vers le Nord, la peau s’est éclaircie pour survivre aux hivers et aux nuits longues.

  • Vers le Sud, elle s’est assombrie pour résister au feu du ciel.

  • Vers l’Ouest, elle s’est enflammée sous les couchers océaniques.

Mais à l’origine, avant toutes ces couleurs, il n’y avait qu’une eau limpide, commune à tous.

Le Maroc, source de l’humanité

      Quand on parle du Maroc comme d’un carrefour de civilisations, on oublie souvent que ce n’est pas seulement un carrefour… c’est la source.
C’est d’ici qu’est partie l’aventure humaine. C’est ici qu’a jailli la première eau, avant qu’elle ne se divise en rivières multicolores.

      Et cette vérité ne concerne pas seulement les chercheurs : elle appartient aussi aux Ighoudiens d’aujourd’hui, à ceux qui sont restés et à ceux qui sont partis.
Car partout où l’on va, dans chaque couleur et chaque peuple, il reste une goutte d’Irhoud, un écho de cette eau première.

Une identité à partager

     Aux Ighoudiens de la diaspora : souvenez-vous que vos racines plongent dans le plus ancien puits de l’humanité.
Racontez-le, revendiquez-le : nous venons d’un lieu qui n’a ni couleur, ni odeur, ni goût — mais qui a donné toutes les couleurs, toutes les odeurs et tous les goûts au monde.

Irhoud n’est pas seulement un site archéologique : c’est une source vivante.
Et comme l’eau, cette vérité ne disparaît pas. Elle coule, elle voyage, elle unit.



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