DANS UN CLIN D' OEUIL

 

🕰️ Origine historique

Le mot “sandwich” vient du comte de Sandwich, John Montagu, un aristocrate anglais du XVIIIe siècle.

• Passionné de jeux de cartes (ou de travail acharné, selon les versions), il aurait demandé à son cuisinier de lui préparer un repas qu’il puisse manger sans se salir les mains.

• Le cuisinier glissa alors de la viande froide entre deux tranches de pain.

• Ce geste simple devint une mode dans les salons anglais, puis un standard culinaire mondial

Mais en réalité, l’idée de mettre des aliments entre du pain remonte à l’Antiquité :

• Les Égyptiens, Grecs et Romains posaient déjà des viandes ou légumes sur du pain plat.

• Au Moyen Âge, les “trenchers” — pains durs utilisés comme assiettes — servaient à manger sans couverts.

🌍 Le sandwich dans le monde

Aujourd’hui, le sandwich est universel, mais chaque culture l’a adapté :

• Panini en Italie, grillé et pressé.

• Banh mi au Vietnam, fusion franco-asiatique.

• Kebab en Turquie et Berlin, dans du pain pita.

• Jambon-beurre en France, devenu un symbole national.

🌿 Symbolique du sandwich

• Liberté : on le mange debout, en marchant, en travaillant.

• Modestie : il peut être simple ou sophistiqué, mais reste accessible.

• Adaptabilité : il se plie à tous les goûts, toutes les cultures, toutes les bourses.

Et dans une lecture spirituelle :

     Le sandwich est le casse-croûte du monde, le pain du voyageur, le repas sans frontières

     .Le fast food,, c’est bien plus qu’un hamburger avalé à la hâte — c’est une invention moderne qui reflète une vision du monde, une économie du temps, et parfois une rupture avec le sacré du repas. Mais son histoire est plus ancienne et plus complexe qu’on ne le croit 🍔⏳

• Bien avant McDonald’s, les Romains avaient leurs propres fast-foods : les thermopolia, des comptoirs où l’on servait des plats chauds rapidement, souvent aux ouvriers et voyageurs.

• Le fast food moderne naît aux États-Unis au début du XXe siècle, avec des chaînes comme White Castle (1916), puis McDonald’s (1948), qui appliquent le taylorisme à la cuisine : rapidité, standardisation, efficacité.

Le fast food est devenu :

• Un symbole de la mondialisation : même menu à Tokyo, Paris ou Meknès.

• Une réponse à la vie pressée : manger vite, bouger vite, vivre vite.

• Une culture de l’abondance : portions généreuses, prix bas, accès facile.

Mais aussi :

• Une perte du rituel : plus de bénédiction, plus de partage, plus de silence.

• Une uniformisation des goûts : le même burger, la même frite, partout.

🕊️ Lecture spirituelle

Le fast food, dans sa forme brute, coupe le lien sacré avec la nourriture :

• On ne voit plus qui a cuisiné, d’où vient l’ingrédient, pourquoi on mange.

• Le repas devient fonction, non communion.

Mais… il peut être réenchanté :

• Si l’on bénit son repas, même rapide.

• Si l’on partage, même un sandwich.

• Si l’on ralentit, même dans un monde pressé.